« Parce
que le football est un jeu qui doit rester populaire
Parce que jouer n’a jamais empêché personne de penser
Parce que le football est un jeu avant d’être un marché
Parce que le football n’est que le reflet d’un modèle de développement qui est tout sauf durable
Parce que le Dr Socrates avait inventé la démocratie Corinthiane et le club de football autogéré
Parce qu’il devient urgent de se pencher sur les choses inutiles
Parce qu’on peut à la fois s’intéresser au foot et à la musique, la politique, l’écologie ou même au handball
Parce que le jeu sauvera peut être le monde
Parce rien n’est jamais foutu »
Parce que jouer n’a jamais empêché personne de penser
Parce que le football est un jeu avant d’être un marché
Parce que le football n’est que le reflet d’un modèle de développement qui est tout sauf durable
Parce que le Dr Socrates avait inventé la démocratie Corinthiane et le club de football autogéré
Parce qu’il devient urgent de se pencher sur les choses inutiles
Parce qu’on peut à la fois s’intéresser au foot et à la musique, la politique, l’écologie ou même au handball
Parce que le jeu sauvera peut être le monde
Parce rien n’est jamais foutu »
Ces quelques phrases tirées du manifeste de
Tatane résument à elles seules l’idée que j’ai du football.
Mais le football, au-delà d’être un sport,
aussi simple soit-il, est un monde, une culture. Cette culture dépasse le
but même de gagner, celui même de jouer.
Mon idée du football est loin de celle de
certain média extrêmement connu, loin des journaux sportifs. Mon football n’est
pas aseptisé comme celui de Téléfoot, ou même L’Equipe.
Mon football n’a pas de grosse voiture ou de
belle coupe de cheveux. Mon football est rugueux, mon football se joue dans la
rue, mon football a sa propre culture. Il est populaire et se joue aussi bien
sur terrain vague que de grands stades. Mon football est vulgaire. Il se
regarde seul ou accompagné, mais toujours avec une bière. Mon football réfléchi
et se sent concerné par les problèmes qu’il rencontre.
Un sport où le contact est autorisé, et où il
faut plus d’un match pour consacrer un joueur icone d’un club. Un sport où l’argent
ne remplacera jamais l’amour d’un homme pour son club. Un sport où les
supporters ont plus leurs places que n’importe qui dans le stade.
Oui mon football ne ressemble plus à celui qu’on
veut nous faire avaler, mais certains le défendent encore.
Cette page ne pourra jamais régler à elle seule
tout les problèmes que notre sport rencontrent, mais contribuera au maintient
de cette vision du foot, de notre foot.
Débats, histoire, culture, point de vue :
c’est le but de cette page, qui pourra permettre à chacun de nous, de se
retrouver dans le football.
Simplement parce que le football doit rester
football.
Au Café Crème
